Transformation digitale et environnementale : vive la directive CSRD !
La transformation digitale et environnementale est à l’agenda de toutes les entreprises. Il s’agit d’un enjeu de compétitivité et de réputation. Avec la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), applicable depuis le premier janvier 2024, s’ajoute un enjeu de conformité.
En effet, comment imaginer appliquer cette directive européenne sans avancer résolument dans cette double transformation, digitale et environnementale ? Et pourquoi ne pas utiliser cette obligation pour fédérer autour d’un nouveau projet d’entreprise et de données mieux partagées ?
- CSRD : une nouvelle culture d’entreprise !
- CSRD : le défi de mesurer dans un périmètre évolutif
- L’ERP étendu, la solution ultime
CSRD : une nouvelle culture d’entreprise !
Qu’on ne s’y trompe pas. L’ambition de la Corporate Sustainability Reporting Directive représente bien davantage qu’un nouveau cadre au reporting carbone. Elle est en effet sous-tendue par le besoin croissant d’intégration de critères non financiers dans l’évaluation des entreprises. Tendance à laquelle la CSRD apporte stabilité et objectivité.
La transformation digitale et environnementale des entreprises constitue donc une réponse systémique à un défi mondial. Le besoin de traçabilité inhérent au reporting nourrit le besoin de plus de numérique. Et le progrès technologique permet de dépasser la simple mise en conformité pour tirer parti de la double matérialité2 induite par la CSRD :
- Innovation à travers la réduction de l’impact de l’entreprise sur l’environnement.
- Meilleure prévention des risques induite par l’analyse des enjeux de durabilité.
En effet, il est évident que la compétitivité grandit avec l’approfondissement de la compréhension des impacts induits et subis. Et que la réputation s’enrichit avec un affichage transparent et crédible à double dimension : résultats sociétaux et résultats économiques
Pour autant, la nouvelle directive pose des défis inédits en termes de digitalisation et d’automatisation.
- Le premier défi réside dans le volume de données à collecter – et leur hétérogénéité.
- Le deuxième défi est le fait que l’environnement de l’entreprise change constamment. Et donc que les impacts à évaluer sont susceptibles de différer d’année en année.
C’est pourquoi tous les métiers doivent être mobilisés. Inventer une nouvelle transversalité et se donner les moyens de partager en temps réel l’information juste est la solution !
Levier de progrès d’entreprise, la CSRD est donc aussi le ferment d’une nouvelle culture. Tous ensemble autour des engagements ESG et la création de valeur durable est le nouveau mantra ! Sous réserve bien sûr de s’engager sans délai dans la double transformation. Et de résoudre ainsi l’équation de la collecte et du traitement des données extra-financières.
Le défi de mesurer dans un périmètre évolutif
Un outil est disponible pour contribuer à structurer cette nouvelle transversalité d’entreprise : un ERP. Un ERP avancé, colonne vertébrale d’un système d’information connecté de bout en bout. Un ERP mobile et de prise en main intuitive, auquel chacun a facilement accès. Pour diffuser, consulter et/ou agréger des données dont l’ensemble donne sens et direction.
De ce fait, l’ERP est le vecteur naturel de la transformation digitale et environnementale. Avec une autre difficulté à résoudre pour les équipes : la progressivité. La directive CSRD n’exige pas seulement un bilan annuel juste, conforme et global. Sa justification est en effet dans le constat de progrès d’une année sur l’autre. Et donc dans une adaptation permanente de l’entreprise à des priorités qui changent.
C’est pourquoi l’ERP doit aussi être assez souple et ergonomique pour accompagner l’entreprise dans cet exercice d’adaptation permanente. L’intégration de la Corporate Sustainability Reporting Directive comme levier de performance globale est à ce prix. Au demeurant, exiger de son ERP qu’il s’adapte à la complexité n’est pas réservé à la seule CSRD ! Servir la réactivité stratégique de l’entreprise est tout de même un point central du cahier des charges !
Évidemment, les ERP enrichis à l’IA figurent parmi les outils les mieux préparés à ce besoin de mobilité d’action.
Car ils sont efficients d’un triple point de vue :
- Identifier les tendances à partir des signaux faibles nichés dans le big data.
- Convertir en informations stratégiques des données de gestion.
- Modéliser l’avenir et construire des simulations pour faciliter la prise de décision.
Bonne nouvelle pour toutes les entreprises, l’IA prédictive embarquée dans leur ERP est à retombées multiples. Leur outil avancé est en effet indiqué pour traiter toutes les données indispensables à la conformité aux obligations réglementaires : CSRD, facture électronique, modernisation des états financiers…
L’ERP étendu, la solution ultime
La Corporate Sustainability Reporting Directive n’est pas seulement un ferment de transversalité interne. Dans le même esprit que la facture électronique, la CSRD joue aussi à l’échelle interentreprises. En effet, les impacts sociétaux de l’activité n’ont de valeur que collective. La performance globale engage tous les contributeurs, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.
La directive CSRD s’applique à 50 000 entreprises en Europe3, grandes entreprises et PME cotées. Mais la pression des critères ESG s’exercera aussi par capillarité sur leurs sous-traitants et fournisseurs. En effet, la responsabilité sociale et environnementale se porte collectivement, à l’échelle des chaînes de valeur.
L’ERP étendu, colonne vertébrale de l’écosystème complet, est donc l’option gagnante de la CSRD. Seule la transformation digitale et environnementale interentreprises permet l’indispensable consolidation des données. Partager à grande échelle, centraliser puis consolider est le processus incontournable de la CSRD. Et au-delà, de l’entrée dans une nouvelle ère de gestion intelligente également programmée à travers la facture électronique.
En conclusion, la transformation digitale et environnementale comprise comme inclusive et souple est la clé de la CSRD gagnante. À cette aune, la mise en place de la Corporate Sustainability Reporting Directive choisie et non subie fait progresser vers la performance globale. La création de valeur responsable et partagée fonde un nouveau projet d’entreprise.
2L’analyse de double matérialité est au cœur de la CSRD. Elle combine La matérialité financière, qui étudie l’impact des enjeux sociétaux et environnementaux sur la performance économique de l’entreprise, et la matérialité d’impact, qui porte inversement sur l’impact des activités de l’entreprise sur l’environnement et sur la société.
3EY, février 2023
Ces articles peuvent également vous intéresser :