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Cinq promesses de l’IA pour la fonction finance

L’intelligence artificielle révolutionne la fonction finance des PME et transforme les pratiques des responsables financiers. L'IA renforce l’éthique, la prévention des risques et la confidentialité, tout en automatisant les tâches chronophages. Grâce aux données en temps réel et à des assistants intelligents, les prises de décision deviennent plus réactives et stratégiques.

5 promesses de l'IA pour la fonction finance

L’intelligence artificielle fait entrer la gestion d’entreprise dans une nouvelle ère. En particulier, l’IA pour la fonction finance change en profondeur les pratiques des responsables financiers des PME.

Une étude Forrester Consulting/Sage conduite en 2024 auprès de 2 250 responsables financiers interroge l’avenir. L’IA pour la fonction finance en cinq prédictions !

L’IA pour la fonction finance, forcément éthique

72 % des répondants indiquent vouloir mettre en place des politiques spécifiques relatives à l’utilisation de l’IA1. Et la même proportion des PME interrogées s’engagent à former les utilisateurs aux aspects éthiques de l’intelligence artificielle1.

Ainsi, les progrès de l’IA pour la fonction finance ne s’envisagent pas sans gouvernance éthique. Concrètement, il paraît évident que des audits d’éthique s’ajouteront à la liste des audits en vigueur dans la fonction finance.

Pourquoi cette vigilance ? Parce que les responsables financiers des PME savent que leur métier se nourrit de confiance. Aujourd’hui confiance dans les chiffres. Demain confiance ajoutée dans les moyens de générer les rapports.

Quatre précautions seront indispensables :

  • L’impartialité au cœur de l’algorithme de l’IA
  • La confidentialité des données
  • La transparence des processus
  • La responsabilisation des équipes

Une nouvelle approche de la gestion des risques financiers

L’erreur et la fraude sont deux fléaux bien connus des responsables financiers. L’intelligence artificielle apporte une réelle promesse d’amélioration pour la fonction finance.

Les entreprises en sont clairement persuadées1 :

  • 90 % d’entre elles utiliseront des outils d’IA pour la sécurité des données et la détection d’anomalies.
  • 67 % des répondants estiment que l’IA les aidera efficacement à atténuer les risques.

L’IA pour la fonction finance a la capacité d’automatiser et d’étendre la surveillance à 100 % des mouvements. Il s’agit d’une échelle sans précédent pour envisager la prévention des risques financiers.

Le temps réel à la place de la clôture mensuelle

La facture électronique crée les conditions de la prise en compte immédiate des mouvements :

  • Liés au cycle clients
  • Liés au cycle fournisseurs

L’intelligence artificielle ajoute à ce premier mouvement, effectif dès la généralisation de l’obligation, des facteurs propres :

  • Automatisation des saisies périphériques
  • Analyse en langage clair de la performance en temps réel

C’est pourquoi l’IA pour la fonction finance induit la disparition progressive de la clôture comptable, mensuelle ou trimestrielle. Au profit d’une analyse en continu de la performance de l’entreprise. En tout cas, c’est ce que considèrent 98 % des répondants1.

L’IA pour la fonction finance au service de la prise de décision

Les assistants intelligents dopés à l’IA, comme Sage Copilot, ont déjà convaincu la filière finance. Grâce à l’intelligence artificielle générative, ces solutions sont susceptibles d’augmenter les possibilités des responsables financiers dans de nombreux domaines :

  • Pré-rédaction de courriels
  • Analyse de tableaux de bord
  • Exécutions de requêtes formulées en langage clair

Mais le compte-rendu de l’étude1 rappelle que l’IA pour la fonction finance ne peut fonctionner sans données justes et fraîches. Les assistants intelligents n’ont de véritable valeur que connectés au système d’information de l’entreprise. Celui-ci devant être le plus étendu et unifié possible pour nourrir correctement les applications d’intelligence artificielle.

C’est pourquoi 70 % des entreprises annoncent vouloir intégrer des flux de données en temps réel à leurs processus de prise de décisions financières1. À la clé, une meilleure réactivité et une vraie anticipation. La fin de la gestion à travers le rétroviseur !   

Des missions enrichies pour les fonctions de gestion

L’étude estime à 50 % le temps gagné sur les tâches routinières et chronophages1. Avec le constat que ce gain de productivité ne vient pas mettre une pression sur l’emploi. En effet, l’étude indique aussi que 43 % des PME ont recruté davantage depuis leur adoption de l’intelligence artificielle1

Quelles sont les tâches où la fonction finance gagne du temps ?

  • La saisie de données, devenue l’exception
  • La tenue des comptes, largement automatisée
  • Les contrôles de conformité, robotisés et étendus

Et où la fonction finance investit-elle ce temps gagné ?

  • L’analyse financière
  • Le conseil aux autres métiers
  • L’éclairage des décisions stratégiques

De toute évidence, ces transformations dans les pratiques de la fonction finance changeront le regard posé sur elle. En ce sens, l’IA pour la fonction finance est aussi un facteur de valorisation. Qui est pour l’attractivité de la fonction finance ?

En conclusion, l’IA pour la fonction finance s’inscrit dans une perspective réellement enthousiasmante. Les responsables financiers des PME ont compris le bénéfice qu’ils peuvent tirer de l’intelligence artificielle pour réinventer leurs pratiques.

Ils anticipent que la donnée disponible en temps réel ouvre la voie à la gestion en continu. Et perçoivent tout ce que cette petite révolution change dans leur positionnement interne. Mais ils savent aussi que cette transformation prometteuse n’existera qu’à la condition d’une éthique rigoureuse. Une intelligence artificielle éthique et responsable n’est pas en option ! 

1Étude Forrester/Sage ; 2024

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