Start-up : comment trouver son financement d’entreprise ? (2ème partie)
Fonds propres, prêts à taux zéro, aides de l’État… La semaine dernière, nous abordions une […]
Des possibilités nombreuses et très variées existent pour assurer le financement d’entreprise des start-up. Certaines ne sont accessibles qu’à certaines catégories de créateurs quand d’autres ont des conséquences sur la composition du capital de l’entreprise. Certaines sont portées par des établissements financiers classiques quand d’autres échappent aux schémas habituels. Tour d’horizon en trois parties des principales solutions de financement d’entreprise…
Le deuxième volet du dossier recense les solutions de financement d’entreprise sous la forme de crédits. Où l’on va constater que le prêt bancaire est loin de constituer la seule solution pour financer ses premiers investissements
Créer et développer sa start-up est une aventure hors du commun. Porteur de satisfactions professionnelles inédites, le parcours du créateur de start-up est surtout semé de défis, qu’il faut savoir surmonter un à un. Sage Advice vous propose une série d’articles à lire pour se faciliter un peu l’aventure :
- Trésorerie : 8 conseils pour éviter les problèmes
- Dépenses de lancement : quel budget en année 1 ?
- Start-up : comment interpréter son premier bilan ?
- Start-up : comment trouver son financement d’entreprise ? (1ère partie)
- Start-up : comment trouver son financement d’entreprise ? (3ème partie)
Prêt bancaire
S’appuyer sur une banque, dont c’est le métier et le savoir-faire, pour tout ou partie de son financement d’entreprise est une démarche qui a du sens. D’autant plus si ce partenariat s’inscrit dans une perspective d’accompagnement de long terme, assorti de services complémentaires comme une facilité de caisse ou un accès privilégié à de l’affacturage.
Passer par un courtier peut faciliter la mise en relation avec les banques. Celui-ci mettra en concurrence plusieurs établissements qu’il estimera potentiellement intéressés par le projet de création (ou de reprise). Bien entendu, le dossier présenté au courtier doit être solide. Au préalable, celui-ci est idéalement déjà passé entre les mains d’un expert-comptable.
Prêt à taux zéro et sans garantie
Le dispositif Nacre (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise) comporte deux volets :
- Un accompagnement
- Un prêt à taux zéro.
Il s’adresse aux demandeurs d’emploi et aux bénéficiaires de certains minima sociaux.
Le crédit est remboursable en cinq ans, pour un montant de 8 000 euros maximum. Il est accordé sans autre garantie que celle de France Active, qui assure l’accompagnement.
Prêt d’honneur pour la création d’entreprise
Le prêt d’honneur s’adresse prioritairement aux créateurs d’entreprise n’ayant pas accès au circuit bancaire traditionnel. Mais il peut aussi constituer un complément à un prêt bancaire, voire un déclencheur, grâce à l’appui des organismes qui accordent ce type de financements d’entreprise.
En effet, les réseaux comme Réseau Entreprendre, Initiative France ou ADIE sont constitués de professionnels chevronnés, dont la caution et le soutien sont souvent aussi décisifs que la somme d’argent ainsi débloquée.
Le prêt d’honneur est accordé au créateur à titre personnel, qui va donc l’utiliser en constitution de fonds propres.
Micro-crédit
Certains porteurs de projet n’ayant pas accès au système financier classique peuvent se tourner vers les institutions de microfinance (IMF). Ces dernières apportent peu ou prou les services habituels d’une banque, intervenant ainsi dans l’octroi d’un crédit pour le financement d’entreprise.
Le terme de micro-crédit correspond au fait que les montants oscillent généralement entre 500 et 3 000 euros. Pour autant, certains financements par ce biais peuvent atteindre 25 000 euros.
En conclusion, s’il existe plusieurs approches possibles pour contracter un emprunt et faciliter son financement d’entreprise, elles ont en commun d’exiger un remboursement à l’issue d’une période plus ou moins longue.
La gestion prévisionnelle des besoins de trésorerie devient d’autant plus importante que ces charges s’ajoutent à celles du fonctionnement quotidien de l’entreprise.
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Notre guide pour TPE et jeunes PME
Article initialement publié le 5 mars 2015. Dernière mise à jour le 13 mai 2022